La Vierge Sanglante
La légende de Bloody Mary (la Vierge sanglante) veut que lorsqu'on est dans une pièce sombre, devant un miroir éclairé à la chandelle et que l'on prononce "Bloody Mary" treize fois de suite, un visage de femme ensanglantée fait son apparition dans le miroir pour parfois s'attaquer à ceux qui l'ont appelé.
Plusieurs façons différentes d'invoquer cette mystérieuse femme semblent d'ailleurs exister. La façon la plus populaire reste quand même la suivante. S'enfermer dans une salle de bain munie d'un grand miroir, y éteindre les lumières pour s'y retrouver dans la noirceur complète et allumer deux bougies que l'on placera de chaque côté du miroir. Fixer le miroir très attentivement, droit dans les yeux de votre propre réflexion. Débutez ensuite à prononcer à voix très basse et très douce, voire presqu'invitante, le nom de "Bloody Mary" puis commencez à tourner sur vous même. Tout en continuant de tourner, prononcer le nom de l'esprit de plus en plus fort, presque comme dans un chant, pour que vers la treizième fois, vous l'imploriez, presqu'en criant. À chaque tours sur vous même, fixer le miroir en passant. Au treizième tours, votre réflexion sera maintenant celle de la Vierge sanglante.
À ce qu'on dit, elle est vraiment effrayante, son visage recouvert de sang et ses mains devant elle qui cherchent à vous prendre. Pour quelques croyants, cette femme ne veut que vous effrayer en bondissant de l'avant, vers vous. D'autres affirment que la Vierge sanglante vous attaque littéralement, vous laissant vous aussi en sang si vous ne vous échappez pas à temps.
Cette légende a tellement été prise au sérieux qu'en 1978, aux États-Unis, la folkloriste Janet Langlois décida d'écrire un essai sur cette histoire. On l'utilise encore dans certains cours universitaires sur les légendes urbaines en Amérique. Le film CANDYMAN est d'ailleurs basé sur cet essai.
Une autre croyance, adapté pour les plus braves, est celle de provoquer l'apparition de Bloody Mary en ajoutant à son nom la phrase suivante: "Bloody Mary, I killed your baby!" (Vierge sanglante, j'ai tué ton enfant). Cependant, on raconte qu'une telle invocation provoque une attaque de l'entité. Une attaque sauvage et sans merci.
Plusieurs pensent que Bloody Mary est la Vierge Marie en personne venue vous avertir de ne pas jouer avec son nom, ni le nom de son Fils, Jésus. D'autres racontent qu'elle serait une sorcière jadis brûlée vif par les habitants de son village pour sorcellerie et que quiconque invoque son nom sera frappé par la malédiction dont elle menaça ceux qui l'ont brûlée. Une minorité disent que c'est l'esprit d'une femme décédée avec son fils dans un accident d'auto quand la voiture s'enflamma, laissant sans vie la mère et le petit. La dame décida de vivre à jamais dans les miroirs, pour se venger de ceux qui ont tué son enfant. Tant d'histoires, laquelle croire?
Alors, serez-vous assez brave pour tenter l'expérience?
Forum
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#601 Le 05-03-2013 à 12h03
#602 Le 05-03-2013 à 12h07
la psycopathe
Ce soir là ,les parents d'Aurélie et Marion on décidait d'aller au cinéma sans leurs filles.Ce qui ne gène pas les petites filles.
-Ils sont partit demanda Marion a sa grande soeur Aurélie
-Oui ses bon
Elles se firent un bon plateau télé quand soudain un flash info débarqua sur le programme sur la télé un médecin en blouse blanche s'écria:
-C'est une catastrophe!!Armande c'est échapper fermer porte et fenêtre vite!!!
Soudain Aurélie se souvint ,Armande oui c'était une psycopathe emputé des 2 jambes complètement ivre de sang!
-Vite Marion refermont toutes les fenêtres .
Seulement les petite avez une trouille bleu de la cave rien que l'escalier obscur br elles en avaient la frousse et la fenêtre était rester ouverte car la fenêtre était au ras du sol de dehors.Elle coururent a l'étage dans la chambre de la grande soeur.Marion mes toi sous le lit je me mettrait dessus comme sa au moin je mourrait au pire.
-boum boum shiiiit
-boum boum shiiit
-Au...Aurélie ta entendut ???
-boum boum shiiit
-boum boum shiiit
-ces rien ces rien, bonne nuit
-ou..ou..oui
Le lendemain Aurélie se reivella un coup d'oeil autour d'elle non personne.
-Marion réveille toi aller vite!!!!
-Marion
-Marion tes la??
Elle regarda sous le lit et vit sa petit soeur éventrer
avec marquer à côtes avec le sang de marion
je sais remper!!!
#603 Le 05-03-2013 à 12h22
blague:
un enfant passe avec son papa devant l'enciènne école de son père.l'enfant dit à son papa:
_pourquoi tu marche sur les mains???
_parce-que j'ai jurer de ne plus jamais remettre les pieds ici!!!!!!!
#604 Le 05-03-2013 à 19h11
toufi230 : Ici on raconte des histoires d'horreur, pas des blagues ! --'
Je ne sais pas si c'est la vrai légende de la dame blanche mais voici celle qu'on m'a raconté :
Apparemment, la dame blanche est morte en rentrant de son mariage. Elle était en robe de mariée, et ils ratent le virage et meurent dans le fossé. Depuis ce jour, toutes les nuits de pleine lune, la dame blanche attend sur le coté du virage et tue tous les mariés qui y passent...
C'est fait un peu peur quand meme !
Dernière modification par Lolobauls (Le 05-03-2013 à 19h11)
>>>ArtLand, forum artistique qui déchire<<<
TsurMugi, une amie un peu spéciale & Nini caméraman ftw.
#605 Le 05-03-2013 à 19h29
LA DAME NOIRE
Deux jeunes filles, Anna et Julie, sont assises sur les marches d'un escalier à côté d'une maison. Anna dit à Julie:
"-Cette maison est hantée. A la nuit tombée, une dame voilée de noir apparaît et tue les occupants de la maison."
-Pfffff..... des bêtises, ton histoire!
-Tu veux des preuves? Ce soir, nous irons dans la maison hantée.
-D'accord!"
Le soir venu, elles entrèrent dans la maison et passèrent devant un tableau qui les suivait des yeux. Elles s'enfermèrent dans une chambre à clé et s'installèrent. Des bruits étranges leur parvenaient et Julie voulut aller voir. Anna la retint:
"-Non, attends! Je viens avec toi!"
Une dame voilée de noir apparut en effet et les filles coururent s'enfermer dans la chambre.
Soudain les filles se réveillèrent et sur l'écran le message suivant s'afficha:
CE N’ÉTAIT QU'UN RÊVE!
PS: Cette histoire est tirée d'une vidéo sur Youtube intitulée: La dame noire
#606 Le 05-03-2013 à 19h50
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!
mais pourquoi as tu créé ce topic !!!!! dsl je crois que s'est ma faute, tu as précisé que les trouillards ne sont pas obligés de venir lire ca !!! mais j'y peux rien !! c'est plus fort que moi !!! oooohhhhhh nooooooonnnnn!!!!! je crois que je vais faire des cauchemars toute la nuit !
Dernière modification par rimanimal (Le 05-03-2013 à 19h50)
#607 Le 06-03-2013 à 16h57
Cc Je vais raconter une histoire qui fait peur , alors ce qui sont sensible , ATTENTION !!
C'est l'histoire de 3 enfants qui joués dans les bois avec une balle . La fille , fit tomber
la balle dans un buisson , elle la reprit est decouvrit un passage secret dans les buissons . Les enfant décidèrent d'y aller .A la fin du souterrain , ils découvrirent un chateau abandonné . Ils y rentrèrent et découvrirent des tableau d'une petite maison derrière le chateau . Ils voulurent y aller mais la petite maison était fermée à clé , mais , la porte s'ouvrit toute seule avec un Grincement horrible !!
Ils décidèrent d'y aller pour trouver à manger .
Mais , ils entendirent des pas qui provenant d'en haut , La fille se cacha dans l'horloge et les deux garçons sous un lit .
Ils virent un MONSTRE avec des têtes coupées accrochées a sa ceinture ensanglantées . Le MONSTRE vit les deux garçons , il lança le couteau a leurs cous : Les têtes se coupèrent en deux !!! . Le MONSTRE prit les têtes et les mangea avec ses mains . Puis il remonta en haut . La fille , tériffiée , sorta de la maison et prévena la police !!! Les policiers brulèrent la petite maison .
Depuis chaque soir , on entendait les cris des enfants tuer par le MONSTRE .
Voila ! J'épère quelle vous plaira
#608 Le 07-03-2013 à 19h54
La vieille dame
Marine était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus charmant. Elle était serviable envers tous ceux qui avaient besoin d’elle. Depuis peu, elle aidait une de ses vieilles voisines qui ne pouvait se déplacer facilement. Elle lui faisait ses courses.
Un soir, le 31 octobre pour être plus précis, elle alla chez cette dame pour lui apporter ses courses. Voyant Marine transie de froid la vieille dame l’invita à boire une tasse de thé. Pour la première fois Marine entrait chez cette dame. D’habitude elle allait directement mettre les courses dans un cagibi attenant à la maison.
L’intérieur de la maison était assez triste. Les meubles, vieux et sombres, étaient couverts de poussière ; des chats étaient couchés un peu partout, Marine eut l’impression qu’ils la fixaient du regard. Une odeur âcre flottait dans chaque pièce, l’air était difficilement respirable.
La vieille dame convia Marine à s’asseoir sur un des rares fauteuils non occupé par un chat. La dame partit dans la cuisine faire chauffer de l’eau pour le thé. Marine en profita pour regarder tout autour d’elle. Sur les murs étaient disposés des tableaux sombres représentants des paysages orageux, des gens miséreux. Mais ce qui attira particulièrement l’attention de Marine, c’était toute une série de portraits de jeunes filles de son âge qui avaient l’air terrifiées ou alors d’une extrême tristesse. De tous ces portraits se dégageaient une incroyable douleur.
La vieille revint au salon en portant une théière bouillante. Marine se leva pour l’aider, elle saisit la théière et la posa sur la petite table. La dame la remercia et s’assit. Elle expliqua à Marine que le thé qu’elle avait préparé était à la cerise, que c’était sa défunte fille qui l’avait fait juste avant de mourir l’été dernier. Le thé coula rouge comme du sang. La vieille dame demanda à Marine de lui raconter ce qu’elle faisait de ses journées à part aider les vieilles personnes. Marine commença à raconter qu’elle faisait de la danse, qu’elle chantait mais elle n’eut pas le temps de finir, la vieille dame se leva et expliqua à Marine qu’elle aimait bien prendre en photo les jeunes filles qui venaient l’aider.
Elle attrapa un petit appareil posé sur la commode derrière elle et le déposa à côté de sa tasse. Elle incita Marine à boire son thé alors qu’elle lui parlait de ses petits-enfants qui ne s’occupaient jamais d’elle. Marine porta à ses lèvres la tasse bouillante tout en écoutant les histoires de la dame. Le thé lui glissa dans la gorge.
Elle se mit alors à crier et à recracher son thé. « Mais…mais c’est…du sang ! »
Elle devint alors livide lorsqu’elle vit le regard cruel de la vieille dame. Celle-ci se leva et saisissant l’appareil photo dit d’une petite voix terrifiante : « Enfin tu es à moi pour toujours ! » Elle prit en photo Marine qui s’écroula aussitôt. La vieille dame développa la photo et la mit avec les autres portraits. Elle lui avait volé son âme et l’avait enfermée dans le portrait. La vieille dame prit le corps, l’emmena dans une pièce fermée à côté de sa chambre et l’assit sur une chaise au milieu de tous les autres, elle dit alors d’une voix nasillarde : « à la prochaine » et disparut comme par enchantement.
Des centaines de jeunes filles disparurent ainsi chaque 31 octobre et ce pendant des centaines d’années.
#609 Le 07-03-2013 à 19h56
merci de suprimer ton topic c'est un doublon merci de le suprimer bonne soire
#610 Le 20-03-2013 à 16h19
Non se n'est pas un doublon. Merci de supprimer ton message.rihanna20023 a écrit :
merci de suprimer ton topic c'est un doublon merci de le suprimer bonne soire
Bref, Voila une p'tit histoir qui fait peur :
Un beaux jour, une petite file d'environ 8 ans, reste toute seule chez elle car sa mère était parti faire des courses.
Puis, a un moment, elle entend un bruit comme un grincement. Elle va au toilette et réentend comme un grincement. Puis, elle monte au grenier, mais il n'y a rien. Quand elle redescend, elle voit que sa chaise est tombée. Elle commence a pleurer, Puis une casserole tombe. Elle appelle sa maman, et sa maman dis : Tu a fermer la fenetre de la cuisine ? Non maman ! Puis quand elle se retourne, un homme noir la tue par le ventre.
Bouh !! Je suis toute seule chez moi ! Maintenant je suis en train de flipper ! Bon je ses qu'ils m'arriveras rien.
Au revoir ! J'éspère vous avoir fait peur !
#611 Le 20-03-2013 à 16h41
Bonjour j'ai une histoire d’horreur
Dérapage.
« …Et soyez sages ! » nous dirent mes parents avant de claquer la porte.
« Nous », c’était ma sœur Naura, et moi, Tom, ainsi que nos amis, Ben et Sarah qui passaient la soirée chez nous, pendant que nos parents dînaient chez des amis.
Quelques secondes après que la porte se soit refermée, après que ce soit fait entendre le son mélodieux de la voiture qui démarre, nous abordâmes des visages radieux, prêts a passer une soirée inoubliable.
-Ta maison est tellement grande ! s’exclama Ben en faisant quelques pas. Ni lui ni Sarah n’étaient encore jamais venus chez moi, nous ne les connaissions que depuis le début de l’année, mais cette amitié commune nous avait rapproché, ma soeur et moi.
Sous nos regards amusés, Ben continuait de s’extasiait sur les meubles, le jardin, tout ce qui composait notre maison. Il faut reconnaître qu’elle était vraiment spacieuse.
La soirée commença avec une baignade semi nocturne dans ma piscine. On se laissait porter doucement par les remous artificiels du bassin, rigolant à propos de n’importe quoi, parlant de tout en sirotant des bières… un samedi soir détendu, entre amis, ou on oubliait tout nos soucis.
Sarah commença à m’arroser, je répliquait avec fougue, Naura vint a son secours et Ben au mien, et c’est ainsi que l’on passa un long moment a s’éclabousser, a se couler, en riant de bon cœur.
Puis nous nous séchâmes et on emporta les bières au salon, les discutions reprirent et les rires aussi.
-Eh, les amis, ça vous dirai qu’on se regarde un film la haut ? Demanda Ben.
Je sentait que Sarah en avait aussi envie, mais elle attendais ma réponse ou celle de Naura pour le dire a haute voix.
Mais nous étions tout les deux évidemment d’accord. Il faut dire que mon père a une collection impressionnante de DVD, dont la diversité n’avait d’égale que sa quantité.
Une fois en haut, Ben arpenta les rayons de l’étagère de la chambre de mon père, comme un enfant lâché dans une réserve de bonbons.
Après quelques minutes, il s’exclama:
-Bon, j’ai fait une petite sélection.
-On t’écoute, lui répondit Naura.
-Alors, il y a Scary Movie..
-Oh non, sérieux je les ai tous vu et puis on a passé l’age, non ? Se plaignit Sarah.
Ben ne semblait pas du tout d’accord, mais il ne dit rien.
-Requiem For a Dream…
-Celui la, je crois qu’on a tous vraiment vu trop de fois, dit-je, et puis on va tous déprimer après, c’est pas la but de la soirée.
Quand Naura s’aperçu que le prochain DVD que Ben allait nous proposer était « Fight Club », elle décida qu’il était temps de prendre les choses en main.
-Les gens, ça vous dirais qu’on se regarde un film d’horreur ? Demanda-t-elle avec un petit sourire. Vous savez, c’est ce même ton que les parents emploient pour demander a leur enfant s’il veut le jouet qu’il admire dans la vitrine depuis 10 minutes. En effet Sarah adorait les films d’horreur, et Ben aimait tout les genre de films.
-Oh ouais, carrément ! S’exclama Sarah. Mais pas un petit film pour ados prépubères comme on en a trop vu, un bon gros film bien effrayant !
-Ouais, bonne idée, ça fait longtemps que j’en ai pas vu un ! Ajouta Ben.
Je n’aimais pas trop la tournure que prenait la soirée.
-Ouais, ou sinon un film d’aventures… Suggérai-je timidement, mais personne ne fit attention a moi, ils étaient tous emballés par l’idée de Naura.
-On peut voir REC, proposa Naura.
-Je l’ai vu il n’y a pas longtemps, répondit Sarah.
On chercha donc, parmi l’imposante collection de DVD de mon père un film de préférence peu connu et effrayant, qu’aucun d’entre nous n’ai déjà vu.
On en trouva un. Le nom du film, l’image sur la jaquette et la description au dos semblait tout à fait correspondre a ce que mes amis recherchaient. Honnêtement, je n’avais pas du tout envie de voir un film d’horreur. Mais je voyais que cela leur tenait a cœur, et, ne voulant pas gâcher la soirée, je gardai le silence, allant même jusqu'à simuler un semblant d’enthousiasme.
À contrecœur, j’insérais le DVD dans le lecteur, pendant que ma sœur et nos deux amis s’installaient confortablement, visiblement très excités.
J’appuyais sur Play.
-J’espère qu’il fait vraiment peur, dit Ben, ça fait une éternité qu’un film ne m’a pas réellement foutu les jetons.
Après un court silence, Naura s’exclama :
-Non, ça ne va pas, met en pause, Tom !
Je m’exécutais en soupirant.
-On peut savoir ce qu’il y a ?
-Ben a raison, on veut vraiment avoir peur, il faut qu’on se mette en condition.
Je ne savais pas trop ce que « en condition » signifiait exactement, mais la perspective de retarder le moment on regarderai le film, donc d’entamer encore plus la soirée ne me disais rien. J’espérais que Sarah se rangerai de mon coté, mais en voyant les lueurs d’excitation briller dans ses yeux, je su que je ne devait pas compter la dessus.
-Déjà, on va éteindre toutes les lumières. Proposa Naura.
-C’est la base, acquieça Sarah, et on pourrait aussi allumer des bougies !
-Je sens que cette soirée va être mémorable, s’exclama Ben avec un grand sourire.
Ils s’exécutèrent donc.
-Bon, est ce qu’on peut commencer ? Demandai-je avec une pointe d’agacement.
Je devait reconnaître que le rendu était plutôt bon, étant donné l’objectif de mes amis : les lueurs des bougies donnaient un charme mystérieux a tout les objets se trouvant dans la pièce, rendant l’atmosphère plus secrète, plus intime, et finalement légèrement inquiétante. Mais manifestement pour Naura ça n’était pas encore assez.
-Non, ça ne suffit pas, répondit-elle. Il faut que l’immersion soit totale, il faut qu’on ait peur avant même qu’on lance le film. Aucun de nous n’est terrifié, la, il faut qu’on trouve autre chose.
Ben, qui était en médecine, était toujours ravis de pouvoir apporter des connaissances que seul un étudiant en médecine pourrait apporter. Ainsi, il lança :
-C’est scientifiquement prouvé qu’une basse température augmente la capacité de réception à la peur, d’où le phénomène de « Chair de poule » qui nous permet de constater que le corp peut avoir la même réaction a la peur qu’au froid.
-Et ? Lui demandai-je, tu veut qu’on regarde le film à poil ?
-Non, mais on pourrait ouvrir les fenêtres en bas, ça ferait un doux courant d’air qui nous ferai juste frissonner assez, sans avoir complètement froid. Et puis avec un peu de chance le vent éteindra une a une les bougies pendant le film, et ça ce serait vraiment angoissant.
Ce dernier argument acheva de convaincre les filles, qui approuvèrent très fortement. Je soupsonnait la bière d’influencer quelque peut leur décision.
-Super, s’exclama Naura, on va en bas et on ouvre tout ! On prend chacun une partie de la maison pour aller plus vite, et on se retrouve dans 10 minutes en bas de l’escalier.
Peu de temps après, nous remontions, accompagné de la légère brise qu’avait entrainé l’ouverture des fenêtres.
-On peut commencer ? Demandai-je, dissimulant de plus en plus mal mon exaspération.
-Ouais, répondit Naura en appuyant sur play, toute exitée.
Dehors, il commença a pleuvoir.
-Maintenant c’est parfait ! S’exclama Ben, ravi.
Comme pour lui répondre, la pluie s’intensifia.
Le menu du DVD s’afficha, la toile de fond était une chambre vide ou les rideaux voletaient doucement, et ou des cris étouffés venaient ponctuer ce spectacle. Mais le son était beaucoup trop fort.
-C’est pas un peu fort ? Demandai-je a Naura, en haussant la voix pour me faire entendre.
-Tu veux être vraiment immergé dans le film oui ou non ? Me répondit-elle.
Au moment ou j’allait répondre, Ben s’exclama :
-Non, c’est parfait comme ça, lance le film !
Je ne dis plus rien, mais je ne me sentais plus aussi enjoué qu’au début de la soirée. Je ne comprenais pas ce désir si fort d’avoir peur que ressentaient mes amis, la lueur étrange des bougies que la brise faisait vaciller, le volume anormalement élevé, tout commençait a me mettre mal a l’aise.
-J’espère que le film va être a la hauteur ! S’exclama Sarah.
Et il le fut.
Le film fut terrifiant.
Plusieurs minutes après la fin du générique s’écoulèrent avant que l’un de nous ne dise quelque chose.
-Waou… quel trip ! S’exclama Ben. T’en as pensé quoi, Tom ?
-J’avoue que c’était intense, chuchotai-je, pas tout a fait remis de mes émotions.
-Je me demande si c’était une si bonne idée que ça, dit Sarah. Peut-être que ça a trop bien marché.
Elle n’avait pas tord, nous nous sentions a présent mal à l’aise et peu confortables. Ben tenta de faire une blague, mais personne ne réagit. La pluie continuai de tomber, et les gouttes d’eaux s’éclatant sur les tuiles faisaient un bruit peu rassurant. Le grondement d’un orage se fit entendre.
-Je…je vais allumer la lumière, dit Ben, pendant que Naura se dirigeait vers le lecteur de DVD pour en extraire le film.
-Tom, je ne trouve pas l’interrupteur ! S’exclama-t-il.
Les lueurs de la nuit étaient pour le moment notre seule source de lumière, car le vent avait éteint toutes les bougies, et la pluie avait rendu l’atmosphère humide. Je me levais pour aider Ben . L’interrupteur était visible malgré la semi obscurité, je ne comprenais pas comment il pouvait ne pas le voir. « Le film a du vraiment le secouer », songeai-je.
J’allumait donc la lumière, et l’ambiance devint soudainement beaucoup plus rassurante.
Quelques minutes plus tard, l’atmosphère, a la différence de l’air ambiant, commençait a se réchauffer.
-N’empêche, on est des génies, dit Sarah avec malice.
-J’avoue, dit Ben, c’était grandiose. On a poussé la peur dans ses derniers retranchements ! J’était vraiment mal juste a la fin du film.
-Moi aussi ! On s’en souviendra de cette soirée !
Et tout aurait pu s’arrêter là. Ca aurait pu être un samedi soir sympa, avec une baignade dans ma piscine, de la bière et un film d’horreur légèrement trop effrayant, une soirée mémorable ou on aurait inventé une nouvelle manière de regarder les films, un super moment.
Mais ce ne fut pas le cas. Rien ne s’arrêta la.
Le téléphone sonna. Naura répondit, et au fur et a mesure qu’elle écoutait son interlocuteur, l’expression de son visage se transforma : elle affichait un grand sourire qui s’élargissait secondes après secondes.
-C’était Maman, dit-elle en raccrochant : ils restent dormir chez leurs amis, et Ben et Sarah restent ici pour la nuit !
Nous poussâmes un cri de joie, ravis.
Elle s’agenouilla devant le lecteur de DVD, et du appuyer sur Stop, car le générique du film laissa la place au visage du présentateur des infos.
-Ah, le lecteur a basculé sur la télé normale, constata Ben.
-Oui, il fait ça a chaque fois quand on appuie sur stop, précisais-je, ça doit être les infos nocturnes.
D’une oreille distraite, j’écoutais ce que disait le journaliste. Il abordait les sujets habituels, quand tout a coup son ton devint plus grave.
« …et un flash spécial a l’attention de tout les habitants de Aix-Les-Bains, on nous signale un cas de disparition… »
Nous écoutions tous a présent.
« … Il s’agirait d’un dément qui se serait échappé hier soir de l’asile des Pavés Bleus, il est dangereux et incontrolable. Il est recherché activement par tout les services de gendarmerie présents sur le territoire. Fermez vos volets, verrouillez vos portes et si vous habitez une grande maison munissez-vous d’une alarme. Evitez de rester seuls. Le point a présent sur la situation en… »
Aucun de nous ne dit rien.
Le silence emplit lourdement la pièce, et un nouveau grondement indiqua que l’orage se rapprochait.
-Toutes les fenêtres en bas sont ouvertes… Chuchota péniblement Ben. Le volume était presque au maximum… Il aurait pu se passer quelque chose, on aurait rien entendu…
-Écoutes, di-je, essayant tant bien que mal de contrôler le tremblement de ma voix, comme l’a dit le présentateur, avec un système d’alarme on ne risque rien. Mes parents ont la sécurité la plus perfectionnée qui soit, fenêtres ouvertes ou pas, si quelqu’un avait essayé de pénétrer dans la maison, on l’aurait su immédiatement, l’alarme sonne super fort. Il…il n’y a aucune raison de paniquer.
Ben ne répondit rien, mais je constatais que ses épaules se décontractèrent légèrement.
-Viens Naura, poursuivi-je, on va voir le tableau de commandes de l’alarme.
Naura quieça sans rien dire.
Le ventre serré, la respiration haletante, nous marchions lentement.
Heureusement que la chambre de nos parents se trouvait a notre étage.
Arrivé dans la chambre, un cri de surprise m’échappa en voyant le tableau de commandes.
-Ok, maintenant tu peut paniquer.
Le tableau était noir et traversé d’importantes traces de brulures, certains éléments avaient fondus : il avait du se prendre un éclair et disjoncter.
-je n’y comprends rien, di-je, c’est pas le premier gros orage auquel on a a faire face, notre paratonnerre est au top ! Comment un simple éclair a-t-il pu le faire disjoncter ?
Naura semblait trop effrayée pour même considérer ma question.
On expliqua la situation aux autres du mieux qu’on pu. Un autre grondement retentit, plus proche encore que le précédent, et les lumières s’éteignirent. Les plombs avaient sauté. J’allumai une bougie.
-Il faut qu’on descende, di-je. Il faut qu’on aille fermer les fenêtres.
-Non ! hurla Sarah qui n’avait pas prononcé un mot jusqu’alors. Je ne peut pas, pas dans le noir, comme ça, imagines qu’il soit la, qu’il rode dans ta maison, si ça se trouve il n’attend que ça !
Je la pris par les épaules.
-Sarah, je suis sur qu’il n’y a absolument personne dans la maison ! On est tout seuls et on est en train de se faire un mauvais film !
-Et…imagine qu’il soit la ? Dit Ben d’une petite voix. Juste imagine…qu’il soit la.
-Mon frère a raison, dit Naura, il faut qu’on descende, on a pas la choix, on doit fermer ces fenêtres, plus on attend plus ça devient dangereux. Après tout Ben c’était ton idée d’ouvrir les fenêtres.
A contre cœur, Ben nous suivit, Sarah fit de même, ne voulant pas rester toute seule.
Pendant la descente, un grondement terrible se fit entendre, suivit du flash d’un éclair.
Chaque ombre sur le mur tremblotait à l’image de la bougie que j’avait dans la main. Tout prenais soudain une allure effrayante, oppressante. On descendait, préférant ne pas imaginer ce que le pire pourrait nous réserver une fois en bas.
Arrivés a la dernière marche de l’escalier, Naura pris la parole.
-Ca fait très cliché de mauvais film d’horreur, mais on doit se séparer.
Avant que quiconque n’ai pu dire quoique ce soit, elle ajouta :
-Il y a au moins une vingtaine de fenêtres, rappelez vous : rien que pour les ouvrir, en se séparant ça nous a pris environ 10 minutes, si on reste ensemble ça nous prendra 4 fois plus de temps.
Nous nous répartîmes donc les rôles, décidant de qui devait fermer les fenêtres se situant dans tel ou tel endroit de la maison. J’étais admiratif du calme et du sang froid dont ma sœur faisait preuve.
En refermant la fenêtre du petit salon, j’entendais Sarah murmurer dans la pièce d’a coté :
-Imagines qu’il soit là… qu’il nous épie, qu’il soit en train de sourire dans le noir…
Elle était en train de sangloter.
Ses litanies, le bruit de la pluie cognant sur notre maison et les grondements de l’orage , tout cela faisait un bruit considérable. Et malgré ça, la maison semblait atrocement silencieuse.
Je me hatais de fermer les fenêtres qui m’avaient été attribuées, mais mes mains tremblaient et mon corp bougeait bien trop lentement. La maison étant plongée dans l’obscurité, on ne voyait rien dans les couloirs, je devais tatonner, aveugle, me repérant au toucher jusqu'à la prochaine fenêtre, priant pour que rien ne surgisse de l’ombre, et pour que mes doigts ne rencontrent pas une peau chaude et vivante mais reste bien au contact de ces murs froids et rassurants. A chaque pas il me semblait que le danger augmentait, jusqu'à ce que j’aperçoive la fenêtre, rassuré.
Au moment ou je refermais la dernière fenêtre, j’entendi un cri strident provenant du garage. Terrifié, je rejoignit avec crainte le garage, et vit Sarah, a genoux, en larmes, fixant le mur, horrifiée.
Sur le mur était écrit avec ce que j’espérais être de la peinture rouge :
« jE sUis lA »
Le battement de mon cœur s’accéléra dangereusement, et ne se calma pas. Les autres nous rejoignirent, ils hurlèrent aussi.
-…Il faut qu’on retourne dans la chambre de Tom… dit Sarah d’une voix sourde.
-Non ! Non ! Cria Sarah, il faut qu’on se tire d’ici !
-Regarde dehors ! Cria également Naura ! On ne ferait pas 10 mètres avec cette pluie !
Sarah commençait a devenir hystérique.
-Et s’il est dehors ? S’exclama Ben. Et s’il est dehors a attendre qu’on sorte ?
Naura pris une voix plus calme, et dit :
-Il y a un téléphone d’urgence dans chacune de nos chambres, alors on remonte la haut, dans la chambre de Tom, on appelle la police et on attend. Aussi longtemps qu’on restera ensemble il ne nous arrivera rien.
Nous remontâmes, toujours dans le noir, mais cette fois en courant, et a peine arrivés dans ma chambre, je me précipitait sur la ligne d’urgence cachée sous mon lit, et composait a taton le numero de la police locale pré enregistré.
Aucune tonalité.
La ligne était morte. Quelqu’un l’avait forcément coupée, ça ne pouvait pas être l’orage, car la ligne d’urgence était sur un autre secteur. Il était venu dans ma chambre.
-Alors ? Demanda Naura.
J’essayait d’expliquer la situation le plus calmement possible, mais avant même que j’ai finit de parler Sarah se remit a pleurer.
Le visage de mes amis, en moins d’une heure, s’était littéralement transformé : la peur avait enlaidis chacun de le leurs traits. J’essayait de ne pas penser a quoi devait ressembler mon propre visage.
-Il sait. Dit Sarah d’une voie tremblante. Il sais qu’on est la, il sait ou on est.
-Il faut qu’on se tire d’ici, cria Ben.
-Non, dit Naura, je t’ai dit qu’on ne pouvait pas a cause de la pluie !
-Je préfère ça a rester coincé ici avec un psychopathe !
-Imaginez qu’il soit derrière la porte, chuchota Sarah, qu’il écoute tout ce qu’on dit depuis le début, qu’il nous épie, attendant de voir comment on va réagir…
-On doit sortir d’ici ! hurla Ben
-On ne peut pas ! Cria Naura encore plus fort.
Alors nous attendîmes. Les minutes étaient longues et douloureuses, aucun de nous n’arrivait regarder les yeux des autres. Je ne saurai dire combien de temps nous sommes resté comme ça, collé les uns aux autres, tremblants de tout les membres de notre corp.
Puis on entendit un bruit sourd.
Il venait de l’escalier.
Puis un deuxième.
Puis plus rien.
L’atmosphère devint plus oppressante que jamais, instinctivement nous nous reculâmes tous, en nous agglutinant dans le coin de la chambre le plus éloigné qui soit de la porte, juste a coté de la télé.
Et l’attente, longue, insupportable, et terrifiante repris, guettant le moindre bruit, dans l’obscurité, fixant la porte comme des déments.
A ce moment précis, un détail attira mon attention : sur le lecteur de DVD branché sur la batterie externe, se trouvait un DVD dont la face était retournée. Je me penchais pour le prendre, et constatais qu’il s’agissait du film d’horreur que nous avions regardé. Or, pour arrêter le film Naura avait appuyé sur stop, c’est ainsi que nous étions tombés sur les infos, je ne comprenais pas comment, dans un moment pareil Naura avait eu la présence d’esprit d’extraire le DVD. Plus surprenant encore, la petite lumière rouge du cadran du lecteur était allumée, ce qui signifiait qu’il y avait encore un DVD a l’intérieur. Je n’y comprenais plus rien. Si je tenais le film que nous avions regardé dans la main, comment pouvait-il y avoir encore un DVD a l’intérieur ?
J’appuyait sur Eject, mais le second DVD qui se trouvait a l’interieur était vierge. Je le replaçais dans l’appareil, pris la télécommande et appuyais sur play.
En voyant ce que contenais le DVD mysterieux, mon cœur fit un tel bond que je du m’appuyer sur quelque chose pour ne pas m’afaler sur le sol, et malgrès le froid ambiant, de petites gouttes perlèrent sur mon front. Ce n’était pas des gouttes de sueurs, c’était la panique qui se matérialisait sur mon front.
C’était le flash spécial qui se déroulait a l’écran. Celui qui avait lancé ce cauchemar, exactement le même. Le flash spécial était un DVD.
En voyant cela, le visage de mes amis changea littéralement de couleur, et leurs bouches et leurs yeux s’agrandirent comme jamais je ne les avait vu s’agrandir, ils devinrent blêmes.
-Oh mon dieu… Chuchota Sarah. Est ce que tout ça est réellement en train d’arriver ?
-Je… je crois bien… Dit Ben.
- Alors il n’y a pas de flash spécial, articulai-je, pas de fou, tout ça n’était qu’une horrible farce !
-Je me sens si soulagée ! Cria Naura.
-Je ne me sens absolument pas soulagé, dit Ben d’une voix très grave. Au contraire, c’est pire qu’avant.
Je ressentais la même chose que lui.
-C’est vrai, di-je. Vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ? Quelqu’un a mis ce DVD dans le lecteur, quelqu’un a cherché a nous faire peur toute la nuit, quelqu’un a sectionné la ligne d’urgence, et a écrit sur le mur de mon garage…
-Et ce quelqu’un ça ne peut être que l’un de nous quatre, compléta Ben.
À peine sorti d’un choc, cette nuit cauchemardesque me replongeai dans un autre. Qui avait fait ça ? Qui avait fait cette horrible farce ?
-C’est Naura qui a proposé qu’on regarde un film d’horreur, dit Sarah avec agressivité.
-Et c’est Ben qui a voulu qu’on ouvre les fenêtres ! Dit Naura.
- C’est Tom qui est passé le plus près du garage avant les autres ! Cria Ben.
-Je ne peut pas croire que vous me soupsonniez ! m’écriai-je .
Nous nous regardions salement, et un autre de ces silences pesants et oppressant s’installa.
Le silence perdura jusqu'à ce qu’un autre éclair vienne déchirer le ciel, suivant un terrible grondement. Il illumina la pièce pendant moins d’une seconde, mais ce fut suffisant pour observer l’expression que Naura affichait : elle souriait.
-Naura…Haletai-je, pourquoi tu souri ?
-À ton avis frérot ?
-C’était toi ? Hurlai-je, paralysé par le choc et la terreur.
-Eh ouais !
-Mais…À aucun moment je ne t’ai vu échanger les DVD !
-Ca c’est parce que je t’ai distrait en te demandant ou était l’interrupteur, dit Ben, souriant lui aussi. Tu as vraiment cru que je ne l’avais pas vu ?
Une sorte de vertige s’empara de moi, mon estomac se tordit d’une horrible manière.
-Mais…que… ?
-J’espère que la peinture rouge part a la machine, dit Sarah d’une voie ennuyée. Je m’en suis mise partout en écrivant sur le mur de ton garage.
-C’est vous trois ? Vous avez tout mis en scène ? Tout ça, vous jouiez la comédie ! Bon sang mais vous êtes cinglés ! Vous êtes complètement fous tous les trois ! Naura comment t’as pu me faire ça ?
-C’est pour la Fender de Papa. C’est a moi qu'il aurait du la donner. Maintenant on est quittes.
-Moi c’est parce que je ne t’aime pas, dit Ben.
-Moi je voulais juste m’amuser, dit Sarah en haussant les épaules, en souriant et en plissant les yeux.
-Et on s’est bien éclatés ! Dit Ben.
-Mais tu sais ce qui est marrant ? Me demanda Naura. C’est qu’on avait tout planifié, absolument tout, même l’orage avait été annoncé par la météo. Cet après midi je suis monté sur le toit et j’ai déglingué le paratonnerre, pour être sur qu’on se prenne du jus. Après j’ai cisaillé la ligne d’urgence. Je voulais vraiment que tu flippes. En fait il n’y avait qu’une seule chose qu’on ne pouvait pas prévoir, c’était si les parents allaient rentrer ou non. S’ils étaient rentrés a l’heure dite, rien ne serait arrivé. Mais tu vois, parfois dans la vie un petit détail peut tout faire basculer !
-Vous êtes complètement malades… Chuchotai-je.
Le vertige se fit plus violent, et je commençais a me sentir mal, très mal. Un profond dégoût envahit alors tout mon être, et la terreur se mélangea a la répulsion.
Puis une seconde réalisation m’emplit d’une frayeur encore plus atroce que celle que m’avait causé de fait de savoir que ma sœur venait de me faire vivre la pire soirée de ma vie.
-Alors ce flash spécial, c’était quoi ? Demandai-je avec hargne.
-Je l’ai enregistré au journal télé, c’était mon idée au départ, dit Naura, visiblement très fière.
-Le JT de quand ?
-Je ne sais pas, il y a quelques jours !
-Donc, il y a quelques jours, au JT ils ont annoncés qu’un fou c’était échappé. Comment tu sais que ce n’est pas réellement arrivé ? Comment tu sais qu’il n’est pas entré dans notre maison pendant qu’on regardait le film ?
Ils étaient interloqués. Aucun des trois ne semblait avoir envisagé cet aspect la des choses.
- Rappelle toi les deux bruits sourds qu’on a entendu tout a l’heure, ajoutai-je.
-Haha, t’est tombé dans le piège ! Dit Ben. C’est juste un enregistreur que j’avais sur moi. Quand on est remonté après avoir fermé les fenêtres, je l’ai déposé discrètement sur une des marches et Sarah, qui était la dernière, a lancé la lecture : Sur la cassette on avait enregistré 10 minutes de silence, puis deux coups sourds. C’est ça que tu as entendu !
-Euh, en fait je n’ai pas fait ça, dit lentement Sarah. J’ai pas appuyé sur play, c’était a Naura de le faire.
-Quoi ? Pas du tout, moi je devais juste m’occuper du DVD ! Et puis les deux coups sourds sont survenus bien plus tard que 10 minutes après qu’on soit remontés.
-Mais alors qui a appuyé sur play ?
Terrifié, je vis le visage de Ben, Sarah et Naura se décomposer lentement.
Je crois que pour la première fois de la soirée, ils commencèrent réellement a avoir peur.
Edité part Lolados Bon Après-Midi A Tous !
#612 Le 20-03-2013 à 17h28
Lolados:Je te conseille de mettre ton histoire dans un spoiler tres bonne histoire
Dernière modification par HeySwag (Le 20-03-2013 à 17h58)
#613 Le 20-03-2013 à 17h57
Lolados : SUPER TERRFIANt ! Y'a pas une suite ?
#614 Le 22-03-2013 à 18h39
C est l histoire de trois enfants leurs parents sont au cinéma ils sont devant la télé quand la plus petite entends plic plic elle le dit a son premier grand frère mais il lui dit que c est rien puis lui aussi entends se bruit il le dit donc au plus grand qui lui dit qu il faut oublié ce bruit mais il fini par l entendre aussi alors ils se lève tous les trois et vont voir mais ne revienne pas. Quand les parents rentre il les cherche dans toute la maison quand il les trouvent enfin ils sont pendu
#615 Le 22-03-2013 à 20h46
Hello !
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J'éspère que vous avez eu des frissons !
Dernière modification par dosdolo (Le 22-03-2013 à 20h50)
#616 Le 23-03-2013 à 11h12
ca fais peur le camping !!!
#617 Le 23-03-2013 à 14h55
Une histoire vraie vécue par ma mère, ses frères et soeurs et cousins :
Cela se passe dans les années 70, ma mère avait une dizaine d'année. Comme la famille était très nombreuse et qu'il n'y avait pas assez de place dans la maison, tous les enfants (un vingtaine en tout) dormaient dans une ancienne cabane de jardin très grande qui avait été aménagée pour eux. Un soir, ils étaient tous en train de discuter, il devait être 11h00-0h00 et l'un d'eux voit une main de personne âgée (ridée, sèche, enfin vous me comprenez!) en train de leur faire un signe à travers la fenêtre de la cabane! L'enfant effrayé appelle les autres et ils ont tous eu le temps de voir la main avant qu'elle disparaisse.
Le lendemain, après avoir raconter l'histoire à leurs parents, ceux-ci leur apprennent que leur grand-mère est décédée pendant la nuit...
Le dernier au-revoir d'une femme aux enfants qu'elle aime...
#618 Le 23-03-2013 à 15h00
En fait Bloody Mary veut dire "Mary Sanglante" et c'était le surnom de la reine Mary d'Angleterre, appelée ainsi car elle avait tué beaucoup de gens et avait ême provoquée une guerre.Gwadoudoune a écrit :
La Vierge Sanglante
La légende de Bloody Mary (la Vierge sanglante) veut que lorsqu'on est dans une pièce sombre, devant un miroir éclairé à la chandelle et que l'on prononce "Bloody Mary" treize fois de suite, un visage de femme ensanglantée fait son apparition dans le miroir pour parfois s'attaquer à ceux qui l'ont appelé.
Plusieurs façons différentes d'invoquer cette mystérieuse femme semblent d'ailleurs exister. La façon la plus populaire reste quand même la suivante. S'enfermer dans une salle de bain munie d'un grand miroir, y éteindre les lumières pour s'y retrouver dans la noirceur complète et allumer deux bougies que l'on placera de chaque côté du miroir. Fixer le miroir très attentivement, droit dans les yeux de votre propre réflexion. Débutez ensuite à prononcer à voix très basse et très douce, voire presqu'invitante, le nom de "Bloody Mary" puis commencez à tourner sur vous même. Tout en continuant de tourner, prononcer le nom de l'esprit de plus en plus fort, presque comme dans un chant, pour que vers la treizième fois, vous l'imploriez, presqu'en criant. À chaque tours sur vous même, fixer le miroir en passant. Au treizième tours, votre réflexion sera maintenant celle de la Vierge sanglante.
À ce qu'on dit, elle est vraiment effrayante, son visage recouvert de sang et ses mains devant elle qui cherchent à vous prendre. Pour quelques croyants, cette femme ne veut que vous effrayer en bondissant de l'avant, vers vous. D'autres affirment que la Vierge sanglante vous attaque littéralement, vous laissant vous aussi en sang si vous ne vous échappez pas à temps.
Cette légende a tellement été prise au sérieux qu'en 1978, aux États-Unis, la folkloriste Janet Langlois décida d'écrire un essai sur cette histoire. On l'utilise encore dans certains cours universitaires sur les légendes urbaines en Amérique. Le film CANDYMAN est d'ailleurs basé sur cet essai.
Une autre croyance, adapté pour les plus braves, est celle de provoquer l'apparition de Bloody Mary en ajoutant à son nom la phrase suivante: "Bloody Mary, I killed your baby!" (Vierge sanglante, j'ai tué ton enfant). Cependant, on raconte qu'une telle invocation provoque une attaque de l'entité. Une attaque sauvage et sans merci.
Plusieurs pensent que Bloody Mary est la Vierge Marie en personne venue vous avertir de ne pas jouer avec son nom, ni le nom de son Fils, Jésus. D'autres racontent qu'elle serait une sorcière jadis brûlée vif par les habitants de son village pour sorcellerie et que quiconque invoque son nom sera frappé par la malédiction dont elle menaça ceux qui l'ont brûlée. Une minorité disent que c'est l'esprit d'une femme décédée avec son fils dans un accident d'auto quand la voiture s'enflamma, laissant sans vie la mère et le petit. La dame décida de vivre à jamais dans les miroirs, pour se venger de ceux qui ont tué son enfant. Tant d'histoires, laquelle croire?
Alors, serez-vous assez brave pour tenter l'expérience?
#619 Le 23-03-2013 à 15h09
Leur grand-mère devais vraiment les aimer sa fait un peu peur mais ses émouvantSibyelle a écrit :
Une histoire vraie vécue par ma mère, ses frères et soeurs et cousins :
Cela se passe dans les années 70, ma mère avait une dizaine d'année. Comme la famille était très nombreuse et qu'il n'y avait pas assez de place dans la maison, tous les enfants (un vingtaine en tout) dormaient dans une ancienne cabane de jardin très grande qui avait été aménagée pour eux. Un soir, ils étaient tous en train de discuter, il devait être 11h00-0h00 et l'un d'eux voit une main de personne âgée (ridée, sèche, enfin vous me comprenez!) en train de leur faire un signe à travers la fenêtre de la cabane! L'enfant effrayé appelle les autres et ils ont tous eu le temps de voir la main avant qu'elle disparaisse.
Le lendemain, après avoir raconter l'histoire à leurs parents, ceux-ci leur apprennent que leur grand-mère est décédée pendant la nuit...
Le dernier au-revoir d'une femme aux enfants qu'elle aime...
#620 Le 23-03-2013 à 15h13
Tiens ne petite dernière pour la route!
Histoire vraie vécue par ma grand-tante :
Elle était chez elle et entendait des pas et des soupirs dans son grenier. La première elle ne s'en préoccupe pas. Mais les même bruits revenaient toutes les nuits. Alors elle se mets à penser que c'est le fantôme de sa petite fille morte alors qu'elle n'était encore qu'un bébé. Et elle vit avec ce fantôme pendant encore plusieurs mois, essaye de lui parler mais sans jamais recevoir de réponses. Un jours, elle décide d'aller voir. Elle monte les escaliers, arrive dans le grenier et elle voit...
UN HIBOU!!!!!!!
Le fantôme n'était en fait qu'un petit hibou!
#621 Le 23-03-2013 à 16h51
Lol ton histoire !
#622 Le 23-03-2013 à 16h53
katty2:oui j'avoue!!!
#623 Le 23-03-2013 à 16h56
moi je n'aime pas voir de sang
#624 Le 23-03-2013 à 17h15
Merci ^^hemisphere32 a écrit :
katty2:oui j'avoue!!!
Et je vous jure que c'est vrai!!
#625 Le 23-03-2013 à 17h33
Ici on raconte des histoires d'horreur Sibyelle.
Je crois a ton histoire, au début on s'attend a un truc effrayant,
puis a la fin c'est limite ... drole !
>>>ArtLand, forum artistique qui déchire<<<
TsurMugi, une amie un peu spéciale & Nini caméraman ftw.